C’était la semaine dernière, du 17 au 21 juin 2019 que se tenait la 16ème édition de la semaine pour la qualité de vie au travail (QVT) organisée par le réseau Anact-Aract, l’agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail. La question de la performance était au cœur de cette édition.
Quel rôle du management pour susciter l’engagement ?
Quelles modalités de dialogue social permettent de conjuguer amélioration des conditions de travail et efficacité ?
L’intelligence artificielle offre-t-elle de nouvelles opportunités pour améliorer la performance de l’entreprise ?
Autant de questions qui ont été abordées durant cette semaine dans de nombreuses entreprises. En effet, plus de cinquante événements et de nombreux webinars ont eu lieu afin de pouvoir faire avancer la qualité de vie au travail. Partage et échanges d’idées était donc au programme de cette semaine.
Des événements interactifs sur la qualité de vie au travail
Parmi un de ces webinars, celui du jeudi 20 juin traitait sur la reconnaissance au travail. Intitulé « Performance(s) : des repères pour développer la reconnaissance au travail », ce webinar était un moyen d’éclairer les entreprises qui souhaitent développer leur politique de reconnaissance. La notion de construire ensemble pour motiver le collaborateur a alors été abordée. Les collaborateurs doivent comprendre l’aventure dans laquelle ils sont engagés et cela passe notamment par des échanges.
Dans cette même lignée, le 17 juin dernier avait eu lieu un Escape game plutôt original. Le thème n’était pas de retrouver le coupable d’un meurtre ou bien de trouver l’antidote pour détruire un virus. C’était plus une approche pédagogique pour arriver à une concertation dans une entreprise. Dans une escape-room, les acteurs d’une entreprise ont dû aboutir en équipe à des méthodes pour améliorer les conditions de travail. 1 heure pour appréhender une démarche d’amélioration de la qualité de vie au travail, en vue d’une négociation ou non.
Les entreprises engagées dans la QVT
D’année en année, de plus en plus d’entreprises participent à leur manière à cette semaine de qualité de vie au travail. En effet, engager une action intéresse autant les salariés que les responsables d’entreprise car cela à un double effet. Améliorer le bien-être des salariés et renforcer l’engagement des salariés dans le travail et dans l’entreprise.
Antoine Gauthier, dirigeant d’AG Métal, une TPE de chaudronnerie a bien compris cette notion de double effet. Interrogé par l’Anact-Aract, il explique qu’au sein de son entreprise, tous les postes de travail ont été conçus en lien avec les salariés. Au final, une totale transparence et une confiance mutuelle. Et cela s’en ressent également dans les chiffres avec un turn-over quasi inexistant.
À vous de jouer !
Toutes les entreprises à leur manière peuvent donc contribuer à l’amélioration de la qualité de vie au travail. Parfois, il suffit de chose simple pour rendre un salarié heureux. Quand on sait tous les résultats bénéfiques que cela pourrait apporter pour l’organisation, il n’y a plus d’hésitation !